Pour saluer Annie Ernaux

Légende de la photo : Philippe Lejeune, Vincent de Gaulejac et Annie Ernaux pendant les Journées 2011 de l’APA sur le thème des trajectoires sociales.

L’APA tient à saluer Annie Ernaux au moment où celle-ci reçoit le prix Nobel de littérature, cette prestigieuse récompense internationale, amplement méritée pour une œuvre d’une grande ampleur et à la valeur universelle.

Ernaux valorise une forme de récit autobiographique, à mille lieux de tout narcissisme, porteur au contraire d’une puissante évocation de l’expérience humaine commune. En ce sens elle est très proche des problématiques développées par l’APA dont l’objectif est aussi, en recueillant les témoignages de vie de personnes sans notoriété particulière de constituer un corpus qui contribue à rendre compte de la société à travers la multiplicité des parcours individuels.

Annie Ernaux qui est membre de notre association et qui la soutient depuis de longues années a participé à certaines de nos manifestations et nous a donné des textes à plusieurs reprises. On rappellera en particulier sa participation à la table-ronde des Journées de l’autobiographie 2011 sur le thème des trajectoires sociales. Et c’est sur une interview d’elle que s’ouvre notre beau livre Chère APA, publié à l’occasion des trente ans de l’association.

Les différents livres d’Ernaux ont été chroniqués tant dans La Faute à Rousseau que sur notre site. Et c’est à elle qu’est consacrée la rubrique Évènement du numéro de La Faute à Rousseau actuellement sous presse, articles écrits bien sûr avant « l’évènement » que constitue son Nobel.

Et c’est pour contribuer à cet hommage que nous mettons en ligne aujourd’hui, la note de lecture développée que nous avions consacrée à son livre Les Années dans le numéro 48 de juin 2008 de notre revue.