Ecouter et raconter pour (se) réparer

mardi 15 septembre 2015

"La médecine narrative, venue des États-Unis, valorise les récits des malades et renforce les liens avec les soignants. L’attention et l’empathie qu’elle suscite améliore la prise en charge des malades" écrit Claire Reuillon, auteure du dossier.

"L’écriture elle-même aide à lutter contre la souffrance morale et la maladie, à reconstruire une identité par le fait de devenir acteur et non plus victime", dit Philippe Lejeune.
"Le récit est structurant, il a quelque chose de thérapeutique", explique François Goupy qui a mis en place un enseignement de médecine narrative à la Faculté de médecine de Paris V - René Descartes, dans lequel Philippe Lejeune intervient en donnant à lire aux étudiants en médecine des extraits de textes écrits par des malades, tirés des archives de l’APA.

Mathieu Simonet a proposé à 1000 patients de tous âges de plusieurs hôpitaux de Paris d’écrire un texte sur leur adolescence dans des carnets (voir Carnet 37, Note de lecture du 24-12-2014, dans la rubrique "Nous avons lu" du site APA).

Au CHU de Besançon, Christelle Cuinet (biographe de l’association Trace de Vies) accompagne des enfants malades du service d’oncologie pédiatrique dans l’écriture d’un livre sur le vécu de leur maladie grâce auquel ils redeviennent acteurs de leur vie, 160 livres ont ainsi été imprimés.

Lire dans Valeurs mutualistes, (le magazine des adhérents MGEN), n°297, juillet-août 2015, p. 21-25