Algérie
Articles
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Une rencontre toulousaine autour d’Alexandra Borsari et Dominique Martre
14 février 2022, dans > Réunions publiques > Autres manifestations publiques
En ce samedi 5 février 2022 c’est une bonne trentaine de personnes qui se sont retrouvées à l’espace Bonnefoy à Toulouse, à l’initiative du groupe local de l’APA, pour rencontrer deux autrices autour de leurs livres en lien avec les thématiques autobiographiques de notre association.
Dans un premier temps, Bernard Massip a interrogé Alexandra Borsari avant que Claudine Vassas, ethnologue, ne questionne Dominique Martre. Mais très vite les parallèles et comparaisons qu’appelaient les (...) -
Martine Mathieu-Job et Leïla Sebbar : L’Algérie en héritage, récits inédits réunis par
12 juin 2020, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
éditions Bleu autour, 2020
Après avoir sollicité la mémoire de ceux qui ont vécu en Algérie et ont dû la quitter - Kabyles, Arabes, Juifs, pieds-noirs -, Leïla Sébbar , cette fois-ci avec Martine Mathieu-Job, s’est tournée vers leurs enfants. Eux qui sont nés en France, ou qui ont quitté très jeunes l’Algérie, comment ont-ils perçu le passé de leurs parents, qu’ils soient tous deux venus de là-bas, ou qu’il n’en soit venu qu’un seul ? Elles se sont adressées à des artistes, - écrivains, (...) -
Michèle Perret : Les arbres ne nous oublient pas
12 février 2016, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
éditions Chèvre-feuille étoilée, 2016
Un cœur gravé dans l’écorce d’un arbre sur la couverture ; sur la page précédant chaque chapitre, des photos d’une ferme, d’une belle allée bordée d’arbres, un noble portrait de chibani, et cette dédicace : « À mon père » : Michèle Perret, ici, fait sortir de l’ombre le « petit caillou induré » qui restait au fond de son cœur depuis 60 ans. Elle a rêvé, pendant des années, d’un retour à la ferme Saint Jean, la ferme familiale, à Sfisef, près de (...) -
Djemila Benhabib : Ma vie à contre-Coran. Une femme témoigne sur les islamistes
23 novembre 2009, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
VLB éditeur, Québec, 2009
L’ouvrage de Djemila Benhabib, jeune femme de 37 ans, pourrait être une autobiographie d’une jeunesse heureuse passée à Oran, dans l’Algérie indépendante, entourée de l’amour de son père algérien et de sa mère chypriote-grecque, tous deux enseignants universitaires, et de l’affection d’un jeune frère. Mais ce bonheur est éphémère, entravé par la chape que fait peser l’Islam dans ce pays. Djemila va à l’école algérienne où il faut apprendre le Coran par cœur. (...) -
Leïla Sebbar : Dans la chambre
20 janvier 2020, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2019 préface de Michelle Perrot
La chambre, ce sont les femmes qui l’habitent ; chambre brillante par ses mosaïques, ses tapis, ses tissus, qu’on imagine chaude et profonde ; par sa fenêtre, on devine les branches d’un figuier, des grappes de Bougainvillées, on entend le murmure d’une fontaine : c’est cela qu’ont aimé peindre Delacroix ou Guillaumet. Mais il y a aussi la chambre du bordel, et celle de la prison, où est retenue la fille rebelle et meurtrière. Leïla (...) -
Leïla Sebbar : Lettre à mon père
25 juin 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Bleu autour (photos)
Leïla Sebbar adresse, à son père disparu, « cette lettre de l’autre côté de la vie ». Mais elle est navrée de ne pouvoir l’écrire que dans la « seconde langue » de son père, le français, car elle ne sait pas l’arabe. Et de cela, le regret la taraude : « mon pays natal, tu ne me l’as pas transmis en héritage ». Ce silence du père, mort « en exil », en France, sans les rites funéraires musulmans, et qui toujours répondait à ses questions : « C’est trop tard, (...) -
Leïla Sebbar, Lettre à mon père ; Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, Nouvelles
29 octobre 2022, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2020 édition Bleu autour, 2021, préface et dir. Manon Paillot, aquarelles Sébastien Pignon
« Père, cher père », cette invocation scande la longue lettre que Leïla Sebbar adresse à son père disparu, à qui elle veut dire combien elle se sent privée d’une part essentielle de son héritage, la langue arabe, et aussi combien elle tient à lui exprimer son admiration et son amour. Être privée de la connaissance de la langue paternelle, c’est une plainte modulée tout au long (...) -
Leïla Sebbar : Voyage en Algéries autour de ma chambre
26 mars 2009, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Bleu autour, 2008
Il faut regarder ce livre avant de le lire. Les visages, les silhouettes, le paysage, les figurines représentés dans un carré encadré par le beau rouge profond de la couverture annoncent la variété des sujets abordés. D’ailleurs, il s’agit d’un Abécédaire, offert « À tous les gens de l’exil ». On tourne les pages et on découvre des photos (un marabout, des visages d’écolières, des photos de famille… ), des reproductions de dessins, d’aquarelles, souvent de Sébastien (...) -
Leila Sebbar : Je ne parle pas la langue de mon père
31 janvier 2017, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
suivi de "L’arabe comme un chant secret", édition commentée et illustrée, 285 p. édition Bleu autour.
C’est un livre beau et complexe à la fois. Une aquarelle s’étend sur la couverture : le bleu de la mer qui sépare les deux rives, les ocres de la terre poussiéreuse, la ligne sombre des pins, forment un écrin à une « koubba » blanche-« cube terrestre surmonté d’une coupole céleste ». Nous sommes en pays musulman et l’auteur a voulu grouper ici des textes écrits à diverses époques : Je (...) -
Taos Amrouche : Carnets intimes
22 mars 2015, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Joëlle Losfeld, 2014.
Quand on parle aujourd’hui de Taos Amrouche, on pense surtout qu’elle fut chanteuse, interprète de chants traditionnels berbères, dans les années 1960. Mais c’était aussi un écrivain, auteur de cinq romans (dont quatre récemment réédités) : elle fut, avec Jacinthe noire (1947), la première romancière algérienne de langue française. Les éditions Joëlle Losfeld viennent de publier ses Carnets intimes – livre qui la révèle sous un nouveau jour.
Marie Louise (...)