Algérie
Articles
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Leila Sebbar : Je ne parle pas la langue de mon père
31 janvier 2017, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
suivi de "L’arabe comme un chant secret", édition commentée et illustrée, 285 p. édition Bleu autour.
C’est un livre beau et complexe à la fois. Une aquarelle s’étend sur la couverture : le bleu de la mer qui sépare les deux rives, les ocres de la terre poussiéreuse, la ligne sombre des pins, forment un écrin à une « koubba » blanche-« cube terrestre surmonté d’une coupole céleste ». Nous sommes en pays musulman et l’auteur a voulu grouper ici des textes écrits à diverses époques : Je ne (…) -
Michèle Perret : Les arbres ne nous oublient pas
12 février 2016, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
éditions Chèvre-feuille étoilée, 2016
Un cœur gravé dans l’écorce d’un arbre sur la couverture ; sur la page précédant chaque chapitre, des photos d’une ferme, d’une belle allée bordée d’arbres, un noble portrait de chibani, et cette dédicace : « À mon père » : Michèle Perret, ici, fait sortir de l’ombre le « petit caillou induré » qui restait au fond de son cœur depuis 60 ans. Elle a rêvé, pendant des années, d’un retour à la ferme Saint Jean, la ferme familiale, à Sfisef, près de (…) -
Cahier Hors série : Guerre d’Algérie - Engagements et expériences
6 décembre 2022, dans > Publications > Cahiers de l’APACahier de l’APA Hors série
Guerre d’Algérie : Engagements et expériences, par Véronique Leroux-Hugon et Jade Cazorla. -
Djemila Benhabib : Ma vie à contre-Coran. Une femme témoigne sur les islamistes
23 novembre 2009, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
VLB éditeur, Québec, 2009
L’ouvrage de Djemila Benhabib, jeune femme de 37 ans, pourrait être une autobiographie d’une jeunesse heureuse passée à Oran, dans l’Algérie indépendante, entourée de l’amour de son père algérien et de sa mère chypriote-grecque, tous deux enseignants universitaires, et de l’affection d’un jeune frère. Mais ce bonheur est éphémère, entravé par la chape que fait peser l’Islam dans ce pays. Djemila va à l’école algérienne où il faut apprendre le Coran par cœur. (…) -
Une rencontre toulousaine autour d’Alexandra Borsari et Dominique Martre
14 février 2022, dans > Réunions publiques > Autres manifestations publiques
En ce samedi 5 février 2022 c’est une bonne trentaine de personnes qui se sont retrouvées à l’espace Bonnefoy à Toulouse, à l’initiative du groupe local de l’APA, pour rencontrer deux autrices autour de leurs livres en lien avec les thématiques autobiographiques de notre association.
Dans un premier temps, Bernard Massip a interrogé Alexandra Borsari avant que Claudine Vassas, ethnologue, ne questionne Dominique Martre. Mais très vite les parallèles et comparaisons qu’appelaient les deux (…) -
Martine Mathieu-Job : A l’école en Algérie, des années 1930 à l’indépendance
26 avril 2018, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
À l’école en Algérie, des années 1930 à l’Indépendance, récits inédits réunis par Martine Mathieu-Job, 361 p. Éditions Bleu autour, 2018.
Voici un recueil de souvenirs qui s’inscrit dans la lignée des récits d’enfance que proposent, depuis plusieurs années, les éditions Bleu autour, et jusqu’ici réunis par Leïla Sebbar. C’est Martine Mathieu-Job qui, cette fois, dirige ce recueil. Cinquante-deux écrivains - musulmans, juifs, chrétiens, laïcs - nous disent ici, en autant de récits denses, (…) -
Leïla Sebbar (s.d.) : L’enfance des Français d’Algérie avant 1962
11 février 2015, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Bleu autour, 2014
Avec les photos des auteurs enfants, dessins et aquarelles de Sébastien Pignon
« L’oubli est un monstre stupide qui a dévoré trop de générations » écrivait George Sand, dans Histoire de ma vie, souhaitant que chacun prenne la plume pour raconter la sienne. Leïla Sebbar est héritière de cette pensée. Plusieurs de ses ouvrages sont un appel à la mémoire d’écrivains pour qui l’Algérie a été la première patrie, et, que ce soit Voyage en Algérie autour de ma chambre , Une (…) -
Leïla Sebbar : Dans la chambre
20 janvier 2020, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2019 préface de Michelle Perrot
La chambre, ce sont les femmes qui l’habitent ; chambre brillante par ses mosaïques, ses tapis, ses tissus, qu’on imagine chaude et profonde ; par sa fenêtre, on devine les branches d’un figuier, des grappes de Bougainvillées, on entend le murmure d’une fontaine : c’est cela qu’ont aimé peindre Delacroix ou Guillaumet. Mais il y a aussi la chambre du bordel, et celle de la prison, où est retenue la fille rebelle et meurtrière. Leïla (…) -
Leïla Sebbar : Lettre à mon père
25 juin 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Bleu autour (photos)
Leïla Sebbar adresse, à son père disparu, « cette lettre de l’autre côté de la vie ». Mais elle est navrée de ne pouvoir l’écrire que dans la « seconde langue » de son père, le français, car elle ne sait pas l’arabe. Et de cela, le regret la taraude : « mon pays natal, tu ne me l’as pas transmis en héritage ». Ce silence du père, mort « en exil », en France, sans les rites funéraires musulmans, et qui toujours répondait à ses questions : « C’est trop tard, ma (…) -
Leïla Sebbar, Lettre à mon père ; Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, Nouvelles
29 octobre 2022, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2020 édition Bleu autour, 2021, préface et dir. Manon Paillot, aquarelles Sébastien Pignon
« Père, cher père », cette invocation scande la longue lettre que Leïla Sebbar adresse à son père disparu, à qui elle veut dire combien elle se sent privée d’une part essentielle de son héritage, la langue arabe, et aussi combien elle tient à lui exprimer son admiration et son amour. Être privée de la connaissance de la langue paternelle, c’est une plainte modulée tout au long (…)