Autofiction
Articles
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Raoul Garnier : L’homme qui voulait enfanter
3 juin 2015, dans > Nous avons lu, nous avons vu...Compte rendu du livre "l’homme qui voulait enfanter" de Raoul Garnier
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Daniel Mendelsohn : Une odyssée, un père, un fils, une épopée
1er octobre 2017, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Clotilde Meyer et Isabelle D.Taudière, Flammarion 2017
Daniel Mendelsohn, après Les Disparus, mène une autre enquête familiale, tout aussi bouleversante, plus intime puisqu’elle est centrée sur sa relation avec son père tout en débordant largement de ce cadre. Il enseigne la littérature classique au Bard College et lorsque son père, Jay Mendelsohn, lui demande d’assister au séminaire de licence sur L’Odyssée d’Homère qu’il organise de janvier à mai (…) -
Thérèse Jouve : Rien, en somme
22 septembre 2007, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Thélès, 2007
Ce roman émouvant relève à l’évidence de l’auto-fiction, chère à Serge Doubrovsky, d’ailleurs mentionné dans le livre. Il est dédié à « Joseph et Marguerite Raumann » que l’on devine être les parents de l’auteur.
A l’occasion d’un pèlerinage dans le village de son enfance gersoise, sur la tombe de sa mère où va l’accompagner pour la dernière fois, lui a-t-il dit, son père, Lisa, l’héroïne, évoque sa vie présente avec son mari Vincent et un récent voyage au Maroc. Présent et (…) -
Élise Hugueny-Léger : une poétique de la transgression
26 mai 2010, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Peter Lang (Bern), 2009
Cette étude se propose d’examiner les différentes frontières qu’effleure ou transgresse l’œuvre d’Annie Ernaux, comme en atteste le titre choisi.
Dans un premier chapitre, Élise Hugueny-Léger pose la question des narratrices chez Ernaux : il y a dépassement de la première personne du singulier puisque les lecteurs se reconnaissent dans les expériences décrites par l’auteure et s’identifient. Elle parvient ainsi à offrir au lecteur la possibilité de s’approprier (…) -
Collectif : Je & Moi, sous la direction de Philippe Forest, NRF, n° 598, octobre 2011
19 novembre 2011, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Gallimard, 2011
« & » : ce signe s’appelle, paraît-il, une esperluette – mot-valise éberlué de marier ainsi espérance et luette ! – et il noue de manière inextricable le e et le t de « et ». Que signifie donc ici ce « & » ?« Je » avec, sans ou contre « Moi » ?, interroge au début Philippe Forest. De toute façon, Je et Moi, ces faux jumeaux, ne peuvent se passer l’un de l’autre et leurs relations sont… aussi embrouillées que celles de la vérité et de la fiction.
Philippe Forest a (…) -
Elisa Fourniret : Comme une grande
11 octobre 2017, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
éd. du Mauconduit, 2017
Ce livre estampillé « roman », écrit à la première personne, donne tout de suite l’impression d’une autofiction. Un bref sondage auprès de l’éditrice m’apprend que l’auteur reconnaît volontiers le caractère autobiographique de son récit… Un récit qui n’est pas linéaire, mais ressemble plutôt à une évocation, une plongée dans la vie quotidienne, avec quelques flash-backs dans un passé plus ou moins proche.
Le personnage principal est une jeune femme dans la (…) -
Raoul Garnier : L’Amant du silence
27 septembre 2012, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
L’Harmattan, 2012
En 2008, Raoul Garnier, cadre infirmier retraité, vivant près de Tours, publiait une autobiographie dérangeante, un "coming out" littéraire : Le Choix du fils. Mais le passé n’était pas exorcisé : dans la foulée de cette publication libératrice, l’auteur a entrepris par le biais d’une autofiction constamment truffée de détails authentiques (nom, profession, vie sexuelle) de livrer au public un épisode douloureux et générateur de remords d’une vie qui ne connut jamais la (…) -
Virginie Linhart : Une sale affaire
6 février, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Flammarion, 2024
Virginie Linhart est documentariste et autrice. Fille de deux militants d’extrême gauche, figures de Mai 68 – son père est Robert Linhart, auteur de L’établi –, elle mêle dans ses livres (Le jour où mon père s’est tu, Vivre après, Volontaires pour l’usine…) son histoire intime et l’histoire collective, politique et sociale.
Une sale affaire est le récit d’un procès littéraire, suite à un « référé en vie privée » : la mère de l’autrice, qui a porté haut et fort les (…) -
La Faute à Rousseau n°27 (juin 2001) Autobiographie et fiction
15 juin 2001, dans > Publications > La Faute à Rousseau, revue de l’autobiographie
Sommaire
Édito : À nous deux, Paris ! 3 Page blanche : Claire Storrer, « Ils étaient bien là... » 4 L’événement : Se perdre, d’Annie Ernaux, par Jacques Halty 6 Entretien avec Annie Ernaux, par Gilles Alvarez 8
Activités de l’association
Jeudi à Ambérieu/Michel Vannet 11 De groupe en groupe 12 Assemblée générale pour l’exercice 2000 14 Conseil d’administration et Bureau, composition au 18 mars 2001 16 Longue durée/Philippe Lejeune 17 Textes inédits déposés, janvier-avril 2001 19 Échos (…) -
19 et 20 septembre, Journées d’étude sur l’autofiction
30 août 2015, dans > Actualités
Journées d’étude Les Enjeux de la chair dans l’autofiction , du 19 et 20 septembre 2015, dirigées par Isabelle Grell, responsable du groupe « Genèses d’autofictions » (Équipe Sartre), ITEM, ENS/CNRS.
Lieu : ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.
Avec des interventions de Jean-Michel Devésa, Roxana Anca Trofin, Claude Burgelin, Anaïs Fusaro, Alexandre Dufrénoy, Catherine Cusset, Melissa Thériault, Arnaud Genon, Sanae El Ouardirhi, Clara Zgola, Yves Baudelle, Camille Laurens, Francesco Paolo (…)