Exil
Articles
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Exilés, récits autobiographiques (Collection APA-Mauconduit)
3 mars 2022, dans > Publications > Autres publications
Les éditions du Mauconduit, 2021, 150p,
Textes issus du fonds de l’APA, sélectionnés et présentés par Elizabeth Legros Chapuis
Également disponible en librairie sur commande.
Exilés, expatriés, émigrés… Nombreux sont ceux qui se sentent déchirés, écartelés, coupés en deux entre l’ancienne patrie et la nouvelle ; nombreux à chercher quelle peut être désormais leur appartenance ; nombreux à éprouver le sentiment d’être à la fois de partout et de nulle part.
Des écrivains célèbres ont (…) -
Fatimata Diallo : Sous mon voile
2 octobre 2015, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Seuil, 2015, collection "raconter la vie"
Que se passe-t-il dans la tête d’une jeune étudiante malienne qui a tant rêvé de Paris lorsqu’elle vivait à Bamako, au milieu de sa famille, quand elle parvient à réaliser son rêve : venir étudier en France ?
Fatimata Diallo avait une vie facile et très libre, était une basketteuse passionnée, avait un petit copain, et sortait en boîte le week-end avec ses frères et sœurs, ses ami(e)s et ses cousins. Elle faisait les cinq prières par jour, mais (…) -
Samedi 21 mai, salon LittExil
1er mai 2022, dans > Actualités
Le samedi 21 mai à partir de 11 heures se tient au Musée de l’histoire de l’immigration à la Porte Dorée, 75012 Paris, le salon LittExil. Plusieurs interventions et tables-rondes s’y succéderont dans l’après-midi.
A 16h Laurence Santantonios et Elizabeth Legros-Chapuis y présenteront le volume de la collection Vivre-Ecrire APA-Mauconduit consacré aux exilés.
Le salon sera aussi l’occasion de décerner à 17h45 le prix littéraire de la Porte Dorée.
Attention entrée gratuite mais (…) -
Leïla Sebbar : Lettre à mon père
25 juin 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Bleu autour (photos)
Leïla Sebbar adresse, à son père disparu, « cette lettre de l’autre côté de la vie ». Mais elle est navrée de ne pouvoir l’écrire que dans la « seconde langue » de son père, le français, car elle ne sait pas l’arabe. Et de cela, le regret la taraude : « mon pays natal, tu ne me l’as pas transmis en héritage ». Ce silence du père, mort « en exil », en France, sans les rites funéraires musulmans, et qui toujours répondait à ses questions : « C’est trop tard, ma (…) -
Leïla Sebbar, Lettre à mon père ; Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, Nouvelles
29 octobre 2022, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2020 édition Bleu autour, 2021, préface et dir. Manon Paillot, aquarelles Sébastien Pignon
« Père, cher père », cette invocation scande la longue lettre que Leïla Sebbar adresse à son père disparu, à qui elle veut dire combien elle se sent privée d’une part essentielle de son héritage, la langue arabe, et aussi combien elle tient à lui exprimer son admiration et son amour. Être privée de la connaissance de la langue paternelle, c’est une plainte modulée tout au long (…) -
La Faute à Rousseau n°75 (juin 2017), Exils
27 juin 2017, dans > Publications > La Faute à Rousseau, revue de l’autobiographie
Présentation du dossier Exils
Exils, au pluriel. Car de quel « exil » s’agit-il ? Il en existe tant de formes… On sait qu’il y a des exils politiques forcés ou par conviction, des exils économiques tout aussi forcés mais par une nécessité de survie, et aussi des exils volontaires, pour raisons professionnelles ou familiales : pour tous c’est un arrachement – souvent sans retour – au pays d’origine et à sa langue. Une transformation qui doit être appréhendée dans une double dimension : (…) -
Bye bye Tibériade
1er mars, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
film documentaire, 2024
J’ai été voir le film documentaire de Lila Soualem et je vous le recommande.
Hiam Abbass, la mère de Lina, a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du (…) -
Leïla Sebbar : Voyage en Algéries autour de ma chambre
26 mars 2009, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Bleu autour, 2008
Il faut regarder ce livre avant de le lire. Les visages, les silhouettes, le paysage, les figurines représentés dans un carré encadré par le beau rouge profond de la couverture annoncent la variété des sujets abordés. D’ailleurs, il s’agit d’un Abécédaire, offert « À tous les gens de l’exil ». On tourne les pages et on découvre des photos (un marabout, des visages d’écolières, des photos de famille… ), des reproductions de dessins, d’aquarelles, souvent de Sébastien (…) -
Benjamin Stora : Vies d’exil 1954-1962, des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie
13 novembre 2012, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Dans la trop méconnue Cité de l’Immigration, est présentée jusqu’au 19 mai une exposition très intéressante intitulée Vies d’exil... qui retrace la vie quotidienne des Algériens en France, durant cette guerre qui ne dit pas son nom mais où les immigrés sont particulièrement maltraités.
Par des photographies, la présentation de quelques objets, livres, humbles témoins d’une vie quotidienne difficile, mais aussi musique, œuvres d’art, et surtout de nombreux enregistrements vidéo ou audio (…) -
Andreï Makine : Le pays du lieutenant Schreiber
15 mai 2018, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Grasset, 2014
Il se présente ainsi dans une lettre à l’auteur en 2006 : « J’ai 88 ans, obtenu la médaille militaire à Dunkerque et 1940, débarqué le 16 août 1944 à la tête de mon peloton de chars à La Nartelle et terminé en Bavière à la frontière autrichienne, en mais 1945. Je suis aussi commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire. Je suis petit-fils de juifs allemands immigrés en 1877, et fier de m’être battu pour mon beau pays. »
Si Makine, académicien, auteur de Cette France (…)