Japon
Articles
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Ishikawa Takuboku : Un printemps à Hongo
28 février 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Traduit du japonais par Alain Gouvret, préface de Paul Decottignies Éditions Arfuyen, 2020
Le poète Ishikawa Takuboku, né en 1886 dans le nord du Japon, s’est choisi, dès ses débuts littéraires, un nouveau prénom, Takuboku (le nom d’un oiseau, qui évoque aussi sa maigreur maladive). Les éditions Arfuyen, après avoir d’abord publié en traduction Ceux que l’on oublie difficilement et Fumées, puis deux autres ouvrages en édition bilingue, publie ce Romaji Nikki dont l’originalité ne se (…) -
Jiro Taniguchi : Journal de mon père
18 octobre 2010, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Casterman, 2004
Ce n’est pas une nouveauté, l’auteur est connu, a même reçu un prix du scénario au festival de la BD à Angoulême en 1993 et pourtant ce n’est que maintenant que je la découvre. C’est l’histoire de Yoichi Yamashita qui travaille à Tokyo dans une agence de design et qui revient après une très longue absence à Tottori, sa ville natale, pour enterrer son père. Au cours d’une veillée funèbre très arrosée (le saké coule à flots), son passé ressurgit : sa ville natale, la maison (…) -
Haruki Murakami : Underground
1er mars 2015, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Belfond, 2013
Le 20 mars 1995, vers 8 h. du matin – c’était un lundi et la veille d’un jour férié, la fête du printemps, mais pas mal de gens se rendaient quand même à leur travail –, il y a eu tout d’un coup une drôle d’odeur dans les voitures de 5 rames du métro de Tokyo. Des nez qui coulent, des accès de toux, des nausées, la respiration qui se bloque, l’impression que les lumières faiblissent, et quelques-uns qui s’évanouissent. Il y aura 12 morts, et des milliers de personnes (…) -
Akira Mizubayashi : Une langue venue d’ailleurs
12 novembre 2012, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Gallimard, 2011
A 18 ans, quand il entre à l’Université, Akira M. « arrive dans un paysage désenchanté, vide de mots, sans chair ni âme, inadéquats, décollés ». Il compare l’ambiance qui règne en 1970 au Japon à celle de notre mai 68, lequel fut selon lui, plus fécond en changements. Le français lui apparaît alors comme une planche de salut. Il va plonger dans la langue, s’immerger, l’incorporer, l’adopter, l’aimer, l’épouser... Il engrange, il assimile. Une véritable boulimie. Le (…)