Leïla Sebbar
Articles
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Leila Sebbar : Je ne parle pas la langue de mon père
31 janvier 2017, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
suivi de "L’arabe comme un chant secret", édition commentée et illustrée, 285 p. édition Bleu autour.
C’est un livre beau et complexe à la fois. Une aquarelle s’étend sur la couverture : le bleu de la mer qui sépare les deux rives, les ocres de la terre poussiéreuse, la ligne sombre des pins, forment un écrin à une « koubba » blanche-« cube terrestre surmonté d’une coupole céleste ». Nous sommes en pays musulman et l’auteur a voulu grouper ici des textes écrits à diverses époques : Je (...) -
Leïla Sebbar : Une enfance juive en pays musulman
16 janvier 2013, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Bleu Autour, 2012
Leïla Sebbar, auteur de nombreuses œuvres romanesques ou autobiographiques, a offert à 34 « gens du livre », écrivains, l’occasion de raconter leur enfance juive en pays musulman. Nous voici devant 34 aventures singulières, écrites chaque fois en quelques pages, et qui, toutes ou presque, font s’épanouir le bonheur de cette remontée vers l’enfance et la douleur aussi.
Elles disent leur joie de vivre, baignées « dans les quatre éléments vitaux, la terre ocre, l’onde (...) -
Martine Mathieu-Job et Leïla Sebbar : L’Algérie en héritage, récits inédits réunis par
12 juin 2020, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
éditions Bleu autour, 2020
Après avoir sollicité la mémoire de ceux qui ont vécu en Algérie et ont dû la quitter - Kabyles, Arabes, Juifs, pieds-noirs -, Leïla Sébbar , cette fois-ci avec Martine Mathieu-Job, s’est tournée vers leurs enfants. Eux qui sont nés en France, ou qui ont quitté très jeunes l’Algérie, comment ont-ils perçu le passé de leurs parents, qu’ils soient tous deux venus de là-bas, ou qu’il n’en soit venu qu’un seul ? Elles se sont adressées à des artistes, - écrivains, (...) -
Leïla Sebbar, Lettre à mon père ; Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, Nouvelles
29 octobre 2022, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2020 édition Bleu autour, 2021, préface et dir. Manon Paillot, aquarelles Sébastien Pignon
« Père, cher père », cette invocation scande la longue lettre que Leïla Sebbar adresse à son père disparu, à qui elle veut dire combien elle se sent privée d’une part essentielle de son héritage, la langue arabe, et aussi combien elle tient à lui exprimer son admiration et son amour. Être privée de la connaissance de la langue paternelle, c’est une plainte modulée tout au long (...) -
Leïla Sebbar : Voyage en Algéries autour de ma chambre
26 mars 2009, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Bleu autour, 2008
Il faut regarder ce livre avant de le lire. Les visages, les silhouettes, le paysage, les figurines représentés dans un carré encadré par le beau rouge profond de la couverture annoncent la variété des sujets abordés. D’ailleurs, il s’agit d’un Abécédaire, offert « À tous les gens de l’exil ». On tourne les pages et on découvre des photos (un marabout, des visages d’écolières, des photos de famille… ), des reproductions de dessins, d’aquarelles, souvent de Sébastien (...) -
Leïla Sebbar : Mon père, textes inédits recueillis par Leïla Sebbar
4 juin 2008, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Chèvre-feuille étoilée, Montpellier, 2007
Des femmes écrivains, 31 exactement, ont été invitées par Leïla Sebbar, auteur en particulier, parmi de nombreuses œuvres, de Je ne parle pas la langue de mon père (2003), et Mes Algéries en France (2004), à donner en un court récit le portrait de leur père. Toutes sont viscéralement liées au Maghreb : Tunisie, Maroc, Algérie surtout. Aucun texte qui ne porte la douleur du conflit entre l’Algérie et la France, aucun qui n’associe la (...) -
Leïla Sebbar : Ma mère
10 décembre 2013, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Chèvre feuille étoilée Éditions, 2008
C’est Leïla Sebbar qui a commandé à 24 auteurs, fils de leur mère et de la Méditerranée, des textes inédits en brefs portraits-hommage à celles qui leur ont donné le jour sur l’une ou l’autre de ses rive entre 1930 et 1990, textes présentés par ordre alphabétique, précédés d’une photographie de la mère, et suivis d’une brève biobibliographie.
Cette entreprise collective rassemble des portraits aussi divers que les écrivains amis de l’éditrice : (...) -
Leïla Sebbar (s.d.) : L’enfance des Français d’Algérie avant 1962
11 février 2015, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Bleu autour, 2014
Avec les photos des auteurs enfants, dessins et aquarelles de Sébastien Pignon
« L’oubli est un monstre stupide qui a dévoré trop de générations » écrivait George Sand, dans Histoire de ma vie, souhaitant que chacun prenne la plume pour raconter la sienne. Leïla Sebbar est héritière de cette pensée. Plusieurs de ses ouvrages sont un appel à la mémoire d’écrivains pour qui l’Algérie a été la première patrie, et, que ce soit Voyage en Algérie autour de ma chambre , Une (...) -
Une enfance dans la guerre. Algérie 1954 – 1962. Textes inédits recueillis par Leïla Sebbar
6 mai 2016, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Bleu autour 2016 Préface de Jean-Marie Borzeix
Peu de pages, pour chacun des 44 écrivains – tous nés en Algérie – réunis dans ce recueil, mais un même thème pour tous : L’enfance et la guerre. Ici, le mot « événements » est balayé, c’est bien le mot « guerre » que les enfants ont entendu leurs parents murmurer et c’est bien dans un pays en guerre qu’ils ont vécu entre 1954 et 1962. Tous n’en ont pas pris conscience au même moment, mais tous, tôt ou tard, ont croisé un corps (...)