Seconde Guerre mondiale
Articles
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Georges Horan-Koiransky : Journal d’un interné. Drancy 1942-1943
13 septembre 2018, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Créaphis Editions, 2017
Le journal de Georges Horan-Koiransky est hallucinant, illustré si l’on ose dire par un volume d’estampes publié en 1947 et réédité en 2017 avec le même titre : Le camp de Drancy, seuil de l’enfer juif. Dessins et estampes 1942-1947. Créaphis publie parallèlement le journal à partir non du manuscrit original mais d’une version dactylographiée postérieure. Publication fondamentale, tant y transparaît la personnalité de son auteur, la rigueur et la profondeur des (…) -
Alice Doyard et Anthony Guiacchino : Colette, une résistante française
30 avril 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Court métrage documentaire, 2021
Après avoir écrit et posté ici le compte-rendu du livre de Max Dutillieux sur le camp de Dora, j’ai appris qu’un documentaire avait été tourné sur ce camp. Il s’agit du voyage d’une ancienne résistante de 90 ans, Colette Marin-Catherine, sur les traces de son frère aîné Jean-Pierre, mort à 19 ans dans ce camp en 1945, après y avoir passé deux ans. Elle est accompagnée dans ce voyage par une jeune étudiante en histoire, Lucie Foulbe, 17 ans, qui (…) -
Anonyme : Une femme à Berlin
14 mars 2008, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Gallimard folio, 2007
Journal intime d’une femme tenu pendant les semaines qui précédent et qui suivent l’entrée des Russes à Berlin, ce texte est d’abord un document riche d’informations sur la vie quotidienne dans une ville à demi détruite en guerre puis envahie, qui est « comme retournée à la préhistoire » : la vie dans les caves, les communautés qui s’y constituent, la faim omniprésente, les rapports avec les Russes entrés dans la ville et notamment les viols nombreux que les femmes (…) -
J.M.G. Le Clézio : "Chanson bretonne" suivi de "l’enfant et la guerre". Deux contes
14 juillet 2020, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Gallimard, 2020
Le Clézio, qui vient d’avoir 80 ans nous offre sa superbe plume autobiographique encore plus forte que d’habitude. Il a toujours tourné sa colère en puissance souvent par le biais de l’humour. En courts chapitres, il nous permet de cerner son histoire : « Sans doute parce que je venais d’ailleurs, que je n’étais jamais chez moi nulle part, balloté, baladé entre la Maurice de mon père, la Bretagne de mes ancêtres et la Nice de mon enfance - il y avait donc cette étrangeté (…) -
Max Dutillieux : Le camp des armes secrètes, Dora-Mittelbau
8 avril 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Ouest-France, Collection Seconde Guerre mondiale, Mémorial Caen, 1993
Max Dutillieux était mon oncle. Dans la famille, on savait très bien que Tonton Max était « allé en camp de concentration », après avoir essayé de passer la frontière espagnole pour rejoindre De Gaulle. Cela nous semblait héroïque, et comme lui-même n’en parlait à peu près jamais, cela ne pesait pas sur l’image que nous avions de lui. Au contraire, il était l’homme le plus gai et le plus drôle que nous (…) -
Andrée Kuentzmann : En attendant la Libération
27 mars 2017, dans > ActualitésVidéo réalisée à partir de photos amateur
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Françoise Basch : Ilona, ma mère et moi. Une famille juive sous l’Occupation, 1940-1944
10 février 2012, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
iXe, 2011
« Même court, ce livre a de vastes ambitions », écrit Françoise Basch en prologue à son récit. Professeur de civilisation britannique à l’université Paris VII et cofondatrice du GEF (Groupe d’Etudes Féministes), Françoise Basch a publié plusieurs ouvrages consacrés à son grand-père, Victor Basch, philosophe et co-fondateur de la Ligue des Droits de l’homme, assassiné avec sa femme Ilona par la milice française, près de Lyon, en 1944. Écrit en hommage à sa mère, Marianne, le (…) -
Lucien Violleau : 2710 jours
11 janvier 2018, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
éditions Les Archives Dormantes, 2016
Lucien, cultivateur vendéen, a vingt et un ans en 1937 lorsqu’il est appelé sous les drapeaux pour son service militaire. Alors que celui-ci touche à sa fin, la France déclare la guerre à l’Allemagne et le jeune homme part au front. Rapidement fait prisonnier, il ne rentrera chez lui qu’en 1945. De son incorporation à sa libération, Lucien Violleau tient un journal intime auquel il confie son quotidien mais aussi sa perception de la situation (…) -
Viktor Klemperer : Mes soldats de papier, Journal 1933-1941 ; Je veux témoigner jusqu’au bout, Journal 1942-1945
30 juin 2007, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Le Seuil, coffret de deux livres, 2000
Cet ouvrage n’est ni récent, ni gai, ni vite lu mais il est absolument exemplaire pour nous diaristes. « écrire au péril de sa vie, laisser une trace authentique de l’horreur, donner une voix à ceux qui ne sont plus », c’est la lutte de Viktor Klemperer ce qu’il appelle ses « soldats de papier » .
Juif allemand (1881-1960), converti au protestantisme de longue date, professeur à l’Université de Dresde, spécialiste des Lumières, il est marié avec (…) -
Asia Turgel : une vie, une voix.
21 mai 2018, dans > Nous avons lu, nous avons vu...