Transmissions
Articles
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Journées de l’autobiographie 2019 : Transmissions
6 août 2019, dans > Réunions publiques > Journées de l’autobiographie
C’est le thème des Transmissions qui avait été choisi pour ces vingt-huitièmes Journées annuelles de l’autobiographie, une thématique au cœur de la mission de l’APA puisque l’un des premiers buts de notre association est de conserver les témoignages inédits sur des vies « ordinaires » afin qu’elles ne s’effacent pas définitivement et qu’elles puissent être transmises. Nous nous sommes interrogés à partir de nombreux exemples concrets sur les divers types de transmission, sur les modalités de (…)
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La Faute à Rousseau n°89, Février 2022, l’APA et ses déposants
26 février 2022, dans > Publications > La Faute à Rousseau, revue de l’autobiographie
On trouvera désormais ici, dans la page de présentation de chaque numéro de La Faute à Rousseau, l’introduction du dossier thématique suivi de l’éditorial puis du sommaire complet.
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Présentation du dossier Déposer, donner, partager
L’APA accueille, protège, donne à connaître des collections de textes dont l’importance et la valeur sont de plus en plus reconnues, de mieux en mieux appréciées. L’APA n’est pas seulement un organisme d’archives, elle est une petite société (…) -
Philippe Torreton : Mémé
5 juin 2017, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions L’iconoclaste, janvier 2014
Si une amie n’avait pas eu la bonne idée de m’offrir ce livre je ne l’aurais certainement pas lu. Si la « mémé » en question n’était pas celle d’un acteur connu au théâtre et au cinéma, il est probable qu’il n’aurait pas trouvé d’éditeur. Occasion de méditer sur le destin des récits autobiographiques ...
Celui-ci est un livre charmant, délicat et profond dans la modestie apparente de son objet. S’effaçant derrière sa « mémé », n’évoquant (…) -
Michèle Perret : Les arbres ne nous oublient pas
12 février 2016, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
éditions Chèvre-feuille étoilée, 2016
Un cœur gravé dans l’écorce d’un arbre sur la couverture ; sur la page précédant chaque chapitre, des photos d’une ferme, d’une belle allée bordée d’arbres, un noble portrait de chibani, et cette dédicace : « À mon père » : Michèle Perret, ici, fait sortir de l’ombre le « petit caillou induré » qui restait au fond de son cœur depuis 60 ans. Elle a rêvé, pendant des années, d’un retour à la ferme Saint Jean, la ferme familiale, à Sfisef, près de (…) -
Clémentine de Como : Emancipation de la femme, t. I, 1803-1841, t.II, 1841-1853
9 avril 2012, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Wallada, 2009
Les 1200 pages de cette autobiographie étonnante nous avaient été signalées par son éditrice, Françoise Mingot-Tauran, (voir le billet du blog des apaïstes en date du 12 mars dernier qui annonçait une présentation au centre culturel italien). L’ « inconnue de Bonnieux », « disparue de l’Histoire », ainsi que la qualifient son « découvreur », Maurice Mauviel, et l’éditrice de cette réédition en fac-similé (légèrement grossie pour une meilleure lecture) à partir de l’édition (…) -
Leïla Sebbar : Lettre à mon père
25 juin 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Bleu autour (photos)
Leïla Sebbar adresse, à son père disparu, « cette lettre de l’autre côté de la vie ». Mais elle est navrée de ne pouvoir l’écrire que dans la « seconde langue » de son père, le français, car elle ne sait pas l’arabe. Et de cela, le regret la taraude : « mon pays natal, tu ne me l’as pas transmis en héritage ». Ce silence du père, mort « en exil », en France, sans les rites funéraires musulmans, et qui toujours répondait à ses questions : « C’est trop tard, ma (…) -
Leïla Sebbar, Lettre à mon père ; Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, Nouvelles
29 octobre 2022, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2020 édition Bleu autour, 2021, préface et dir. Manon Paillot, aquarelles Sébastien Pignon
« Père, cher père », cette invocation scande la longue lettre que Leïla Sebbar adresse à son père disparu, à qui elle veut dire combien elle se sent privée d’une part essentielle de son héritage, la langue arabe, et aussi combien elle tient à lui exprimer son admiration et son amour. Être privée de la connaissance de la langue paternelle, c’est une plainte modulée tout au long (…) -
Mona Ozouf : Composition française. Retour sur une enfance bretonne
27 mai 2009, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Gallimard, 2009
Entre la maman directrice d’école maternelle, la grand-mère, veuve d’un marin au long cours, et les bâtiments de l’école d’un petit bourg breton où elles sont logées, l’univers de la petite Mona paraît bien délimité, rassurant, peut être un peu étouffant ? Mais l’enfant vit au milieu de trois courants de pensées disparates souvent antagonistes.
Dans un livre passionnant, vivant, magnifique, l’auteure s’interroge sur ces contradictions. A la maison les convictions du (…) -
Georges Perec et les autobiographies masquées
25 mai 2017, dans > Nous avons lu, nous avons vu...Une soirée consacrée à Georges Perec au Musée de l’Art et de l’Histoire du Judaïsme
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Daniel Mendelsohn : L’étreinte fugitive
21 février 2009, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Flammarion, 2009
Écrit il y a 10 ans mais traduit et publié en France très récemment, ce livre ne fait plus scandale. Mais il est bien autre chose qu’une promenade (pleine de charme) dans le quartier réservé de New York, les bars pour gays et la recherche de « garçons ». L’auteur nous raconte son intéressante vie sociale et familiale. C’est avec émotion qu’il va lire le Cantique des Cantique au mariage d’un ancien compagnon. Il accepte « d’incarner la figure paternelle » pour l’enfant (…)