FloriHebdo : Ecrire un journal

La Fondation La Poste, qui publie déjà une revue littéraire de qualité remarquable, Flori-Lettres, a mis en place au début du confinement une newsletter envoyée chaque semaine, dont sept numéros sont déjà parus : FloriHebdo #. Le numéro 7 sorti le 5 mai dernier consacre un dossier au thème « écrire un journal ».

« Depuis le confinement, nombreux sont ceux – écrivains ou pas – qui tiennent un journal. Ce journal est public, mis en ligne, actualisé chaque jour ou chaque semaine, et les lecteurs le lisent, pour ainsi dire, au rythme de l’écriture. Il a perdu son épithète « intime » – précision propre à la langue française pour le distinguer de la presse quotidienne (un seul mot en anglais, allemand ou italien : diary, Tagebuch, diaro) – et se nomme « journal de confinement » [NDLR : FloriHebdo fait aussi référence plus loin au blog APA « Vivre confinés »]. Il n’en est pas moins une « série de traces datées », définition que donne Philippe Lejeune au journal « intime » ou « personnel », et reflète le bouleversement que nous vivons… » écrit Nathalie Jungerman dans son introduction.

Le dossier nous donne à (re)lire un entretien avec Philippe Lejeune paru dans Flori-Lettres en 2004, un autre avec Annie Ernaux en 2011, traitant l’un et l’autre notamment des rapports entre journal et autobiographie. Il se poursuit avec un poème « de confinement » de René Frégni, Le Jardin de ma mère, et un extrait de La Naissance du jour de Colette. Plusieurs liens permettent de rebondir vers d’autres lectures. A lire absolument et même si l’on est déjà déconfinés !