Paternité et filiation
Articles
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Flavia Castro : Lettres et Révolutions
26 juin 2011, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
« Lettres et révolutions » et « Acqua in bocca »
La réalisatrice Flavia Castro nous livre un film documentaire qui démarre comme une enquête sur les circonstances de la mort de son père, Celso, en 1984 dans l’appartement d’un ancien nazi. La réalisatrice revient sur son enfance, sur ses parents qui furent des révolutionnaires très impliqués dans la plupart des luttes contre les dictatures sud-américaines dans les années 1970. Elle les suivra du Brésil en Argentine, Chili, Belgique, (…) -
Raoul Garnier : L’homme qui voulait enfanter
3 juin 2015, dans > Nous avons lu, nous avons vu...Compte rendu du livre "l’homme qui voulait enfanter" de Raoul Garnier
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Hélène Gestern : La part du feu
18 février 2013, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Arléa, 2013
Hélène Gestern, active collaboratrice de La Faute à Rousseau et membre de son comité de rédaction, est aussi une romancière talentueuse. J’ai lu d’une traite son nouveau livre, La part du feu. Je me suis régalé car c’est un roman bien conduit, une sorte de thriller, de cette catégorie particulière que l’on pourrait appeler les thrillers du secret de famille. Sans désemparer, le récit nous mène de découvertes en rebondissements, relançant sans cesse l’intérêt, vers une (…) -
Leïla Sebbar : Lettre à mon père
25 juin 2021, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Éditions Bleu autour (photos)
Leïla Sebbar adresse, à son père disparu, « cette lettre de l’autre côté de la vie ». Mais elle est navrée de ne pouvoir l’écrire que dans la « seconde langue » de son père, le français, car elle ne sait pas l’arabe. Et de cela, le regret la taraude : « mon pays natal, tu ne me l’as pas transmis en héritage ». Ce silence du père, mort « en exil », en France, sans les rites funéraires musulmans, et qui toujours répondait à ses questions : « C’est trop tard, ma (…) -
Leïla Sebbar, Lettre à mon père ; Leïla Sebbar & Isabelle Eberhardt, Nouvelles
29 octobre 2022, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
édition Bleu autour, 2020 édition Bleu autour, 2021, préface et dir. Manon Paillot, aquarelles Sébastien Pignon
« Père, cher père », cette invocation scande la longue lettre que Leïla Sebbar adresse à son père disparu, à qui elle veut dire combien elle se sent privée d’une part essentielle de son héritage, la langue arabe, et aussi combien elle tient à lui exprimer son admiration et son amour. Être privée de la connaissance de la langue paternelle, c’est une plainte modulée tout au long (…) -
Sarah Polley : Stories We Tell
2 avril 2013, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Sarah Polley est une jeune actrice et cinéaste canadienne née en 1979. Ses parents, Michael et Diane Polley étaient également acteurs. Ils se sont rencontrés alors que Diane était déjà divorcée et mère de deux enfants. Du nouveau couple sont issus deux autres enfants puis Sarah, la petite dernière. Très amoureux dans un premier temps mais ayant des besoins sociaux et une personnalité fort dissemblables, réservée voire renfermée pour lui, très exubérante pour elle, les deux époux ont connu (…)
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Thérèse Jouve : Rien, en somme
22 septembre 2007, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Thélès, 2007
Ce roman émouvant relève à l’évidence de l’auto-fiction, chère à Serge Doubrovsky, d’ailleurs mentionné dans le livre. Il est dédié à « Joseph et Marguerite Raumann » que l’on devine être les parents de l’auteur.
A l’occasion d’un pèlerinage dans le village de son enfance gersoise, sur la tombe de sa mère où va l’accompagner pour la dernière fois, lui a-t-il dit, son père, Lisa, l’héroïne, évoque sa vie présente avec son mari Vincent et un récent voyage au Maroc. Présent et (…) -
Gérard Garouste : L’intranquille
20 mai 2010, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
L’iconoclaste, 2009. Le livre de poche, 2011
Le titre m’avait séduite avant même que je n’ouvre ce livre d’un peintre dont je n’apprécie pas tellement la peinture : L’intranquille. La poésie et la créativité ont tenu leurs promesses. Quant au sous-titre, il est explicite : Autoportrait d’un fils, d’un peintre, d’un fou, et c’est bien de tout cela qu’il s’agit, pour notre bonheur de lecteur.
Dans ce livre qui se dévore très vite, Gérard Garouste évoque de façon particulièrement juste - (…) -
La Faute à Rousseau n°77 (février 2018), Récits de filiation
1er mars 2018, dans > Publications > La Faute à Rousseau, revue de l’autobiographie
Présentation du dossier Récits de filiation
Au fil des mois, les dossiers de La Faute à Rousseau se sont fréquemment penchés sur des thèmes touchant à la famille : Écrire/décrire ses parents, Familles, Généalogies… Aujourd’hui, nous allons plus spécifiquement nous intéresser à la notion de filiation. On parle notamment de récits de filiation : nous avons cherché, avec Laurent Demanze, à cerner ce que le terme recouvre exactement.
Il n’est pas surprenant de constater que ces récits sont (…) -
Paule du Bouchet : Debout sur le ciel
7 mars 2019, dans > Nous avons lu, nous avons vu...
Gallimard, 2018
Sept ans après Emportée, où elle évoquait la liaison douloureuse de sa mère avec René Char, Paule Du Bouchet compose une sorte d’adagio intime, un portrait de son père qui, en même temps, est aussi son propre autoportrait.
« Mon père est mort le 19 avril 2001, le jour de mon anniversaire. Celui de mes 50 ans. Passé le saisissement de ce rapprochement, j’ai compris qu’il s’agissait d’un don qu’il m’avait fait et que, au fond, cela racontait très particulièrement mon (…)